L’ensilage est un moment clé dans la vie de la Ferme des Tilleuls à Montauban. Il marque la récolte de l’herbe et du maïs destinée à nourrir nos vaches pendant toute l'année. Chez nous, c’est une journée intense !
Qu’est-ce que l’ensilage ?
L’ensilage consiste à récolter soit du maïs soit de l'herbe à un stade bien précis de maturité, puis à la stocker dans notre silo, où elle va fermenter naturellement. Ce processus permet de conserver les qualités nutritives de la plante tout au long de l’année, sans ajout de conservateurs.
Une journée bien réglée
Dès le matin, les machines sont prêtes : ensileuse, tracteurs, remorques sont en place. Tout le monde connaît son rôle, car la coordination est essentielle.
1. Récolte : l’ensileuse coupe et hache finement la plante.
2. Transport : les remorques acheminent le fourrage haché vers le silo.
3. Mise en silo : une fois déchargé, le fourrage est tassé soigneusement pour chasser l’air et favoriser une bonne fermentation.
4. Couvrement : en fin de journée, le silo est recouvert d’une bâche étanche pour démarrer le processus de conservation.
C’est une journée longue, souvent jusqu’au coucher du soleil, mais essentielle pour garantir une alimentation de qualité à nos vaches pendant l’année.
Pourquoi c’est si important ?
-> Pour nos vaches :
Une alimentation stable, équilibrée et riche en énergie est indispensable pour maintenir leur santé, leur bien-être, et leur production laitière.
-> Pour la qualité du lait :
Le maïs ensilé apporte de l’énergie. Associé à l’herbe, au foin et aux compléments, il permet d’avoir un lait riche et équilibré.
-> Pour l’organisation de la ferme :
Réussir son ensilage, c’est aussi sécuriser l’année à venir. Moins de stress, moins de gaspillage, et un stock fiable.
Un travail d’équipe
Entre les membres de la famille, les voisins (merci à eux) venus donner un coup de main, l’ensilage est aussi un moment de solidarité. On mange ensemble à midi et on se serre les coudes jusqu’à la dernière remorque.
En résumé :
L’ensilage, c’est du bruit, de la poussière, de l’huile de coude… mais c’est surtout un pilier de notre métier. Parce qu’avant d’avoir un bon lait pour fabriquer nos yaourts fermiers, il faut d’abord bien nourrir nos vaches qui le produisent.